Le tadelakt avant de recouvrir somptueusement les palais, hammams, salles de bain et fontaines de Marrakech était utilisé pour imperméabiliser les réservoirs d’eau potable.
Les artisans marocains sont passés d’une technique utilitaire à une technique décorative.
Ils ont su exploiter les qualités uniques de leur chaux pour révéler sa dimension esthétique intemporelle.
Ce savoir-faire se transmet de mââlem en mââlem (maître-artisan), mémoire vivante d’un métier séculaire.
Dans le cadre de la restauration du patrimoine marocain, le tadelakt de Marrakech recouvre de nouveau les intérieurs et jardins des riads et belles demeures. Le foundouk Neijarin, dans la Médina de Fès en est un exemple. Il a été restauré avec les matériaux d’origine : tadelakt et bois.